Vous passez bientôt l’examen du permis de conduire et vous craignez d’oublier de rétrograder et donc de caler ? Ce scénario vous semble familier : vous arrivez à un stop, vous oubliez de rétrograder, vous essayez de redémarrer… et le moteur cale. Faut-il paniquer ? L’échec est-il assuré ?

Nous allons vous expliquer dans cet article tout ce que vous devez savoir sur ce type d’erreur, comment l’éviter et comment y réagir si cela vous arrive pendant l’épreuve. Suivez le guide.
À retenir :
- Caler à l’examen n’est pas éliminatoire, sauf en cas de gêne ou de danger pour les autres usagers.
- Oublier de rétrograder peut entraîner un calage, mais cette erreur se corrige avec de bons réflexes.
- Votre réaction est déterminante : redémarrez calmement et reprenez le contrôle sans précipitation.
- Anticipez les ralentissements et adaptez vos rapports à la vitesse pour éviter les à-coups.
- Un bon entraînement en amont vous aide à rendre ces gestes automatiques le jour J.
Oublier de rétrograder et caler pendant l’examen : ce que l’inspecteur évalue
Un calage n’est pas toujours synonyme d’échec
Vous pouvez caler à l’examen sans être recalé. Ce qui compte, c’est votre réaction immédiate. Si vous restez calme, que vous redémarrez proprement, sans mettre en danger les autres usagers, l’inspecteur ne sanctionne pas automatiquement cette erreur. Tout comme vous pouvez obtenir votre permis malgré l’intervention de l’inspecteur.
Ce qu’il observe, c’est votre capacité à maîtriser la situation. Si vous bloquez un carrefour, que vous paniquez, ou que vous redémarrez sans contrôle, cela peut être jugé comme une faute éliminatoire.
L’oubli de rétrograder : une erreur fréquente mais évitable
Oublier de rétrograder avant de ralentir ou de s’arrêter peut provoquer un calage. À vitesse réduite, une vitesse trop élevée (comme rester en 3e à 20 km/h) empêche le moteur de suivre correctement, ce qui provoque un arrêt brutal.
Ce type d’erreur n’est pas rare. Il arrive souvent lorsque le stress vous fait oublier les réflexes appris. Pourtant, en adoptant les bons automatismes, vous pouvez l’éviter facilement.

Pourquoi cette erreur se produit et comment la prévenir
Manque d’anticipation et mauvaise gestion des rapports
En conduite, tout part de l’anticipation. Vous devez regarder loin devant, analyser la circulation et adapter votre conduite. Quand vous approchez d’un obstacle (stop, feu rouge, virage, bouchon), pensez à adapter votre vitesse et rétrograder progressivement pour garder un bon régime moteur.
Ne freinez pas d’un coup sec sans avoir anticipé le besoin de changer de rapport. Si vous le faites, vous risquez de caler et de désorganiser toute la manœuvre.
Mauvais usage de l’embrayage
Le calage vient souvent d’un lâcher trop brusque de la pédale d’embrayage. Ce geste, s’il n’est pas contrôlé, coupe l’alimentation du moteur et provoque l’arrêt immédiat du véhicule. Cela se produit surtout si vous ne rétrogradez pas assez tôt, ou si vous redémarrez en deuxième après un arrêt.
Vous devez reprendre le contrôle avec précision : pédale d’embrayage bien enfoncée, relâchement progressif et dosage avec l’accélérateur.
Ce que vous risquez selon le contexte du calage
Voici un tableau clair pour comprendre comment l’inspecteur interprète un calage selon la situation :
Contexte du calage | Impact sur l’examen | Conseils |
---|---|---|
À un stop ou feu rouge, sans gêne | Pas éliminatoire si vous redémarrez calmement | Respirez, contrôlez, reprenez sans précipiter |
En plein carrefour, avec gêne | Peut devenir éliminatoire | Préparez toujours votre passage en amont |
Sur une manœuvre (créneau, démarrage côte) | Toleré si bien géré | Contrôlez l’embrayage et gardez votre sang-froid |
Répété plusieurs fois | Sanctionné comme un manque de maîtrise | Entraînez-vous à détecter le bon moment pour rétrograder |
Comment éviter de caler le jour J
Maîtrisez vos rétrogradages avant l’examen
Chaque ralentissement demande un ajustement du rapport engagé. Lorsque vous passez sous les 30 km/h, vous devez descendre en 2e. En dessous de 10 km/h, passez en 1re si vous continuez à rouler à très faible allure ou pour redémarrer.
Faites l’effort de regarder votre environnement en permanence. Vous devez lier votre observation à votre action sur le levier de vitesse.
Restez calme et gérez votre reprise
Si vous calez, gardez la tête froide. Vous freinez, vous embrayez, vous remettez le levier au point mort, vous redémarrez le moteur, vous réengagez la 1re et vous repartez en douceur. Vous montrez ainsi que vous savez corriger votre erreur sans panique.
Nous vous recommandons de vous entraîner dans des situations proches de l’examen : passages répétés en ville, ralentissements, démarrages en côte. Demandez à votre moniteur de simuler des imprévus.
FAQ
Peut-on caler et quand même réussir son permis ?
Oui. Un calage isolé, bien géré, n’entraîne pas forcément un échec. L’inspecteur évalue votre capacité à reprendre le contrôle rapidement.
Combien de fois peut-on caler avant d’être éliminé ?
Il n’y a pas de nombre fixe. Ce qui compte, c’est l’impact du calage : gênez-vous la circulation ? Mettez-vous en danger ? Répétez-vous la même erreur ? Si oui, cela peut être éliminatoire.
Quelle est la meilleure technique pour rétrograder ?
Relâchez légèrement l’accélérateur, embrayez, rétrogradez, puis réembrayez doucement en réaccélérant. Ce mouvement doit devenir fluide. Entraînez-vous jusqu’à ce qu’il devienne automatique.
Peut-on rétrograder trop tôt ?
Oui. Si vous rétrogradez trop tôt, vous risquez un frein moteur trop fort ou un à-coup. Adaptez toujours votre rapport à votre vitesse réelle.